Marchands des dunes

Peuple Djarii,

Je me présente à vous avec mon clan, je suis ScargotH heritié des tribus nomades du Désert Central.

Nous sommes cousins de longue date, pourquoi menacez-vous la bonne entente qui nous lie depuis si longtemps ? Quelle est cette animosité que nous subissons à travers notre aire clanique ? Auriez-vous oubliez les liens qui nous unissent ?

Rafraichissez-vous la mémoire, de ma petite histoire.

Mon clan traverse les étendue arides depuis des générations, d'Oasis en route des dunes, de l'ombre précieuse des cavernes jusqu'au lit des rivières taries. Nos aïeuls avez coutumes de divertir les campements qui les acceuillaient, avec de petit tours de saltimbanques, le recit d'histoires légendaires ou bien réelles des lieux qu'ils avaient traversés.
Un jour, notre bisaieul, Splorador, fit une découverte dans une grotte perdue dans le desert de larmes, un petit animal bizarre avez élu domicile dans la pierre, attendant dans sa coquille spiralée le retour des flots. La découverte de ce fossile marqua un tournant dans la vie de la tribu. Le clan ScargotH était né.
"Lentement, mais sûrement" telle devint notre devise basé sur les reflexions philosophiques qu'inspira la contemplation de cette pierre vivante aux générations de sages qui s'y succéderent.
Peu à peu, au milieu des sables, les campements sédentaires qui attendaient notre venue pour entendre de nouvelles histoires, nous confierent messages et présents que nous déposions dans le fond de nos roulottes d'un campement à l'autre. Des chaines de troc s'établirent autour de nous. C'est ainsi que des citée comme Djariff s'édifierent, emergeant des sables. Et que de saltimbanques notre clan emergea à l'aire du commerce.

Alors, peuple Djarii, ne nous reniez pas, acceptez cette réplique de notre cher coquillage, façonnée de la main d'un maître artisan samaréen, en hommage à nos ancêtres communs. Ecoutez son message d'espoir.

Les gardes s'adressèrent à l'homme

Votre opinion n'est pas celle de tous, chez vous. Les liens qui vous unissent à nous n'impliquent pas les autres. Votre prochain Gouverneur sera peut-être celui même qui a clamé que Djariif était terre Samaréenne à jamais, au sein d'un "Empire Samaréen". Certains chez vous parlent de nous annexer. les mots de "cité vassale" ont été prononcés. Les manifestants d'avant-hier ont été massacrés. Nous n'avons plus d'autorité sur notre propre ville. Votre gouvernement encaisse nos impôts. Et vous nous demandez pourquoi nous protestons ?

Si l'état Samaréen vécu longtemp en autarcie dans l'enceinte de Samarîis, son expérience gouvernementale aquise au fil des ans, ses lois développées dans un système clanocratique, en font un exemple à suivre.
Hors, depuis que le chemin d'accés à Djariff fut sécurisé et que les clan samaréens purent s'installer officiellement en dehors des murs de cette ville devenue trop petite pour dignement les acceuillir tous, une réforme struturelle s'est mise en marche d'elle-même.
Samarîis, n'est plus une cité-état, mais la capitale d'un état clanocratique. Delà, à le considérer comme un empire il faudra attendre encore longtemps.
Le gouvernement autonome de Djariff laissa au gouvernement Samaréen les clef de la cité aprés la libération de l'assiégeant barbare. Proclamant ainsi, par cet acte physique son allégeance à l'état Samaréen et créant ainsi un état multi-cité. Arrêtez moi si je me trompe, mais tout Djarîi a par la même occasion obtenu le droit de vote aus éléctions gouvernementale. Rien n'empêche un Djarîi de devenir gouverneur.
La création d'un poste contal dans chaques cité me semble essentiel, mais un gouvernement central ne l'est pas moins. Si pour l'heure le gouvernement centralise la collecte des taxes, je pense qu'une partie de celles-ci, la taxe sur le foncier par exemple devrait revenir à la ville, pour son propre développement.

Pour en revenir, à ce qui m'amena ici, pourquoi êtes-vous tant hostile aux clans marchands qui font vivre l'économie locale et amennent des emplois à vos concitoyens ?

je vous soupçonne de cultiver l'épice des dunes en aiguisant l'épée qui se brandit....

Le peuple Djarii n'a jamais été consulté sur ce qu'il convenait de faire après avoir chassé les barbares. Vous imaginez que les clés de la ville ont été remises à votre gouvernement. Cela n'a jamais été écrit nulle part. Les natifs de Djarii ne sont pas Samaréens et ne le deviendront pas de force. tant que vous n'aurez pas compris çà, nous n'avanceront pas.

Les marchands Samaréens pour l'heure, n'apportent rien à Djariif. Toutes les taxes perçues sur leurs exportations vont dans les caisses du gouvernement Samaréens. En outre, comme toutes les autres corporations, ils ont manifesté un désintérêt total pour nous, nos coutumes, nos propres accords commerciaux, notre monnaie.

J'ai dû extrapoler en effet la remise des clefs de Djariff, mais si ce ne fut pas le cas, les faits auraient tendance à faire penser le contraire :
les portes de la ville sont ouvertent à tous, toutes les propriétés sont soit à vendre, soit aquisent par les Clans Samaréens. Aucuns offices n'est ouverts au nom des Djarîis, les rues sont désertes.
Et, je ne crois pas que cela soit la faute des Samaréens.

Maintenant, s'il faut faire vivre cette cité en dehors de Samarîis, je pense que les dieux devraient faire en sorte que les deux jours de marche pour l'atteindre soient effectifs, un personnage se rendant à Djariff mettrait deux jour à accomplir son action. Ce qui nécéssiterait de connaître la localisation de chaques personnages avant d'agir...

En tant que marchands, nous aimerions pouvoir faire apparaitre ce qui fait le charme des cités du désert que nous avons traversées :

Un souk, où les artisans djarîis proposeraient l'artisanat local en leur nom propre. Et où les contrats entre marchands exportateurs et artisans savants pourraient se conclurent. (ce qui n'existe pas à Samarîis)

Car pour faire exister Djariif, il faut créer des structures nouvelles, qui soient utiles à tous, et pas un doublon de Samarîis.

Nous sommes d'accord sur le principe. Mais je pense qu'il faut éviter au maximum de donner du travail supplémentaire aux Dieux. Ils ont offert en Djariif un écrin magnifique. Chacun peut déjà y apporter sa contribution. Qu'est ce que nous faisons d'autre, d'ailleurs, nous-mêmes, au sein de notre mouvement ? Djariif n'a jamais été aussi vivante qu'aujourd'hui.

Oui, faisons déjà ce que nous pouvons de notre côté, et après... advienne que pourra !